Causus Populi, causus belli
Ce matin sur France-Inter, François Hollande a été charmant.
Ce n’est pas grâce aux journalistes qui l’enjoignaient vivement de se défaire de sa langue de bois, comme si la sienne de langue était plus falourde que celle de certains autres que je ne citerai pas, mais qui eux, emportent haut la main la palme de la bûche d’or.
Il faut avouer que depuis quelques temps Ségolène traînait la patte, empêtrée dans des querelles partisanes absurdes, se faisant gifler par un Sarkozy conquérant sur la scène internationale.
Je cherchais, un peu résignée, le troisième homme, celui dont on parlait tant, celui qui allait enfin apparaître sur le Politic-Market et souffler, au nez et à la barbe des flagorneurs, la magistrature suprême.
Le voici !
Le parfait français.
Fédérateur d'opposition à ceux qui sont contre tout, homme à la réputation assise, homme de l’ombre, homme de pouvoir quoi!
Ce n’est pas lui que je voulais, c’est sa femme.
Mais les temps étant ceux qu’ils sont, pour l’instant, Ségolène fera une Première Dame prodigieuse, parce que leur couple, c’est un binôme.
En résumé, François dit aux militants socialistes :
C’est Elle ou Moi !
Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la femme.
Parce que, vue la popularité d’Elle, on peut penser que ce sera Elle et Moi.
Sauf si elle ne le lui pardonne pas ses mots à la radio...