18 janvier 2006
Ségolène et l'économie
Celui des reproches qui revient le plus souvent, à propos de Ségolène, c'est qu'elle n'y connaîtrait rien en économie. Tout de suite, que la politique qu’elle propose soit réellement nouvelle. Or, de ce que je retiens de ses propos sur l’économie (qui ne sont pas encore des propositions) c’est qu’elle souhaite éradiquer la précarité, qui n’est autre que le mal véritable dont souffre la France. Pour moi, c’est une démarche originale mais logique. Elle n’en est pas encore aux propositions, qui viendraient bien tôt dans une campagne qui ne fait que commencer et qui risqueraient fort d’être dépassées d’ici peu. Elle n’en est qu’aux constats. Ses conclusions sont différentes de toutes celles que j’aie entendues jusqu’à présent et qui se résument à : il faut plus de croissance. La France ne se résume pas à des chiffres, elle est aussi composée d’êtres humains. Pour cette raison, je trouve que ce que dis Ségolène est bien plus juste et plus vrai que « il faut plus de croissance ». C’est en cernant bien les objectifs que les moyens pour les atteindre seront le plus justement définis. Nul besoin d’un expert en économie à la tête de l’état, il en existera bien suffisamment sous ses ordres pour répondre de la meilleure manière qui soit aux ordres donnés. Je ne suis donc pas d’accord avec ceux qui disent que Ségolène n’a pas la carrure présidentielle car elle ne connaît rien à l’économie. Elle montre déjà qu’elle a une vision d’avenir et des objectifs clairs. Les moyens suivront.
Sur le net :
le Monde
A propos de l’interview (lamentable) de Pujadas dans le journal de 20h.
CDP
J’annonçais hier que s’opposer à Ségolène était pour l’instant reservé aux seules femmes. Je me trompais, puisque voilà un article démontrant le contraire. Je ne suis pas d’accord avec ce qui est dit mais il a le mérite d’exister et j’annonce, sans prendre beaucoup de risques, qu’il sera suivi de beaucoup d’autres.
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