Réjouissons-nous, Ségolène est humaine.

Ségolène Royal n’est pas infaillible. Oh la surprise ! Mais comment ? Une candidate à l’élection présidentielle qui ne serait ni omnisciente ni omnipotente ? Une grande première ! Comment une telle femme pourrait-elle être à la tête d’un pays ? Inconcevable ! Ce n’est pas possible, il y a eu une erreur de casting. Une chose est sûre, nous ne voterons pas pour elle ! Voilà à peu près la soupe qui nous est servie ces derniers temps, entre l’acharnement des médias, que décidément je ne porte pas dans mon cœur, et les réactions toujours plus nombreuses d’un bon peuple inquiet d’une candidature improbable (pensez donc ma pauv’dame, elle ne peut pas ouvrir la bouche sans raconter une connerie) Pour ma part, je relativiserai. D’une part parce que derrière il y a les médias, et donc souvent la droite (ne nous leurrons pas) trop heureux de monter en épingle la moindre anecdote qui ne mériteraient pas qu’on s’y attarde plus de temps qu’il n’en faut pour la lire ou l’entendre et d’autre part, il y a la droite en campagne qui d’accord, est dans son rôle de préciser les lacunes de l’adversaire, mais qu’il serait bon d’entendre avec toutes les précautions qui s’imposent. Vous me direz qu’il y a aussi l’extrême gauche, la gauche anti-libérale comme on dit maintenant. Elle a le beau rôle la gauche anti-libérale, sure qu’elle est de ne jamais remporter une seule élection, divisée dans les miettes du score qu’elles ne manqueront pas de faire en une multitude de groupuscules incapables de se mettre d’accord. Quand je pense qu’ils en sont à s’opposer sur la question de savoir si oui ou non il faudra voter pour Ségolène Royal au second tour de l’élection présidentielle je rigole. D’autant plus que la présence de Ségolène Royal au second tour n’est pas assurée, le travail de sape des médias et de la droite marquant incontestablement des points dans l’esprit naïf de plus en plus de gens. Pour en revenir à la gauche anti-libérale, qu’elle mette déjà de l’ordre dans ses rangs, que ses leaders arrêtent de baver et de s’entre déchirer pour un pouvoir qu’ils n’auront jamais plutôt que de faire le travail de la droite. C’est quand même malheureux que le seul pouvoir qu’ils auront jamais c’est de détruire la gauche libérale ! J’écris libérale volontairement, ça fera plaisir à la gauche anti-libérale. Vous me direz qu’il y a aussi l’extrême droite. Bah, je n’ai pas envie de parler du démon qui s’est fait tuner une auréole sur la tête. Un vernis de respectabilité (merci Marine) pour des idées toujours aussi nauséabondes. J’ai envie de vomir. Vous me direz qu’il y a aussi Bayrou. Bah, il est gentil et honnête Bayrou. Et paraît-il, il risque bien de se retrouver au second tour face au petit Nicolas, si la chute (aie !) de Ségolène ne s’enraye pas. Je ne lui en voudrai pas, surtout que s’il était au second tour, il aurait quelques chances de l’emporter face à Sarkozy. Rien que pour ça, je ne dirai rien contre lui. Quant à Sarkozy, le mail d’un lecteur m’a fait repenser à quelque chose qui s’est passé il n’y a pas si longtemps que cela. Certes, cela relève de la vie privée et s’attaquer à la vie privée des gens c’est mal. Enfin c’est mal ! C’est surtout que je m’en fiche bien pas mal (sauf sur un point dans le cas du petit Nicolas) Donc là, où tous les coups (bas) sont permis, je me permettrai de rappeler (j’y viens enfin) qu’il n’y a pas si longtemps, Cécilia avait quitté son mari pour vivre une passion torride (je n’en sais rien si elle était torride, mais je préfère l’imaginer comme ça) avec je ne sais plus qui, le temps d’un été ou de je ne sais plus combien de temps. Puis, elle a voulu faire paraître un bouquin devant semble-t-il narrer son histoire avec le petit Nicolas. Ce dernier s’est interposé, le bouquin n’est jamais paru. Ca, c’est la version que j’aie lue, je ne garantie pas qu’elle soit vraie (elle venait des médias) Depuis, elle est retournée vers le petit Nicolas et ils vivent un amour fou. Dans sa grandeur d’âne (bon, elle était facile celle-là) il lui a pardonné et elle est tout à son grand homme, elle l’aide à se ressourcer, elle lui souffle des idées (et si c’est vrai, c’est bien le seul être au monde qu’il écoute) elle participe activement, un vrai conte de fée. Voilà, le petit Nicolas, après être passé bien près de la catastrophe (un célibataire candidat, ça craint) tout se termine le mieux du monde. Rappeler ce douloureux épisode de la vie de Nico, c’était un coup bas. Surtout que je ne sais même pas si c’est vrai ou pas. Mais c’est comme quand on parle du couple Hollande/Royal, personne ne sait rien, tout le monde en parle, en tire des conclusions définitives alors qu’en réalité, ON S’EN FICHE. Mais j’en reviens à ma faillible Ségolène. Oui, elle se trompe (enfin moi je ne trouve pas mais on me trouvera de mauvaise foi si je ne l’admets pas) mais elle reconnaît ses torts (il paraît qu’elle est revenue sur ses propos sur le Québec ou je ne sais trop qu’elle province de l’autre côté de la flaque) Tant mieux ! C’est une attitude bien intelligente si on s’y arrête. Se tromper, qu’on le veuille ou non, c’est humain. Le reconnaître, c’est déjà renouer le dialogue et avancer. C’est une manière de progresser comme une autre. Donc voilà, Ségolène est humaine. Et moi, je voterai pour elle (de toute manière, Chevenement est maintenant dans son camp, je ne peux pas faire autrement) Mon entrée se barre un peu dans tous les sens mais je ne suis pas un pro de l'écriture, faut pas m'en vouloir.

Comments

[Marc]

sur la base des extraits de la campagne que j'ai pu voir à la télé, cette femme m'inquiéte car je la trouve autoritaire , parfois même primaire.

je pense que si elle a le pouvoir, nous aurons une Mme TEACHER en France, et je ne sais pas si nous gagnerons au change.

Par contre le parti en profitera, à moins qu'une fois le pouvoir acquis, elle ne veuille plus le partager.

[libellule]

Humaine ?
L'ego de Ségo ne cesse d'enfler.
Une preuve de plus dans le billet éponyme d'hier sur le blog www.thedino.org
Bisous,

[Thibaud]

Tantôt pour la "bravitude" des chinois, tantôt pour la souvreneté du Quebec, magnifestement, Ségolène a du mal en politique extérieur malgré ses nombreux déplacement pour prouver le contraire. elle s'enfonce de plus en plus dans un interminable cercle vicieux qui prouve à la France entière son manque de savoir faire. Ah, une dernière chose, Ségolène a dit aujourd'hui sur RMC info qu'il n'y avait que nous ne possédons qu'un seul soumarrain nucléaire, dommage, nous en possédons 4, encore raté Ségolène, sachant que le nombre de nos forces de frappes doivent être connu sur le bout des doigts, pour un candidat a la présidentielle....! Heureusment que Nicolas Sarkozy relève la barre, sinon on se serai ennuyeux pour les débats électorals....!

[Maître Pierre]

Voilà l'article ci-dessous me suffit pour voter Ségolène!...et non pour mettre en cause sa personnalité, mais d'abord les idées et la volonté!..mais pour mettre un terme à ces 65 milliards de notre argent qui va dans des entreprises privées!!!(déjà le cas avec Balladur) On sait désormais ou il faut économiser pour diminuer nos impôts...Avec le Mr Sarkosy, c prévisible, la hausse des aides aux entreprises privées va augmenter et le désengagement de l'état s'accentuer... ça risque de nous coûter encore plus avec la hausse des impôts locaux! Bonne lecture !

Actualité
Economique et Social
Paru dans l'édition ouest-france du jeudi 25 janvier 2007
Du ménage à faire dans l'aide aux entreprises
Un rapport chiffre la facture annuelle à 65 milliards d'euros. Les coups de pouce sont trop nombreux, pas toujours efficaces.
Les entreprises françaises ont consommé 65 milliards d'euros d'aides publiques en 2005. C'est beaucoup ? C'est normal ? C'est un peu plus que le budget de l'Éducation nationale et près de deux fois plus que celui de la Défense, répond un rapport. Concocté par les inspections des Finances, des Affaires sociales et de l'Administration.

Qui paye ces milliards ? D'abord, et surtout, le budget de l'État. À hauteur de 57 milliards. Soit « 949 € par habitant », chiffrent les rapporteurs. Ce n'est pas rien. Les aides coûtent aussi aux collectivités locales (6 milliards).

Jean-François Roubaud, le président de la CGPME (petites et moyennes entreprises), apporte son bémol. D'accord, les entreprises coûtent cher à la collectivité, mais elles lui rapportent aussi : « 42 milliards d'impôt sur les sociétés, 24 milliards de taxe professionnelle et plus de 65 milliards de CSG. » Et de rappeler qu'une grande partie de ces aides découle de l'alignement des différents Smic et du passage aux 35 heures.

Au-delà des chiffres, c'est l'efficacité de ces mêmes aides qui pose problème. Notamment les exonérations diverses et variées pour baisser le coût du travail. Cela représente 42 % du montant total des coups de pouce. La Cour des comptes avait déjà critiqué la politique d'exonérations de charges patronales, la jugeant « coûteuse » et « incontrôlée ».

Deuxième source de critiques, le foisonnement des aides. Au moins 6 000 souligne le rapport. Souvent redondantes, parfois contradictoires. En février 2006, le Conseil d'orientation pour l'emploi avait déjà pointé du doigt ce « champ vaste, mal connu » d'aides « trop rarement évaluées ».

Un exemple suffit. Les aides aux investisseurs se montent à 6,4 milliards. Elles sont au nombre de 120, censées faciliter les premiers pas des créateurs d'entreprises. Or, seulement 10 % d'entre eux en bénéficient... En conclusion il y a du ménage à faire et cela peut rapporter gros. Le rapport juge raisonnable une économie de 4 milliards avec une efficacité maintenue, voire renforcée.

[pierbost]

j'ai peur de cette femmme énigmatique derrière son sourire crispé qui trébuche à chaque pas : que nous cache-t-elle ? et si elle était intelligente ? que nous dissimule-t-elle ?