Aux grands hommes, Ségolène reconnaissante

A la lecture de cet article de P.M.VIDAL, l'inspiration m'est subitement venue aux doigts, Ségolène panthéonise, elle est panthée et le PS s'y connait en dieux.
A droite comme à gauche ce sont des wannabee, des opportunistes, des affairistes, des crapules, des sur-égo, mais elle, elle, mon dieu, elle...
Son homme la soutient, quoique les autres en disent, et son homme c'est le chef jusqu'à preuve du contraire. Ils s'étaient dit, tiens, lui, là, il tiendra la maison et gardera les enfants.
Comme quoi la maison c'est essentiel en cas d'intempérie, et dans le monde d'aujourd'hui la maison peut aussi être masculin.

Comments

[lebourse]

... la motivation des 143 "rebelles". Elle reproche à Ségolène sa médiatisation et le fait de vouloir prendre le parti socialiste depuis l'extérieur. C'est une blague, comme si la médiatisation n'était pas le corrolaire de la politique au plan national. Et en tant qu'élue de terrain, elle peut en montrer à beaucoup. N'est-ce pas ce qui lui était reproché quand elle défendait les produits de sa région? D'autres poussent même à considérer cet ancrage comme un défaut, puisqu'il manquerait à la dame un programme touchant aux domaines "nobles" de la politique. Autant dire un discours qui passe bien dans les cénacles parisiens, un discours où l'on feind l'originalité en ne remuant que des idées empruntées aux autres et maintes fois ressassées.
Quant à cette fameuse prise du parti depuis l'extérieur. Mais que lui reproche-t-on au juste? De ne pas avoir construit de courant, de ceux dont le parti socialiste crève à force de voir toujours les mêmes? Mais combien de femmes ont pû construire de réels courants au sein du PS? Quand on voit l'isolement des Aubry, Guigou et autres, en réalité la réponse est: aucune! Les 143 ont bien du le constater en ayant vu cette même Aubry se faire humiliée dernièrement au Bureau National du PS! Mais non, il semble que cela n'entre pas en ligne de compte, on fait du spectacle sur la place des femmes en politique, on fait un manifeste dont il est évident qu'il ne servira à rien, on est dans le théatre. Et au final, quel est leur cible privilégiée? Une femme. Pas Jack Lang, dont la médiatisation depuis ces 20 dernières années est inversement proportionnelle au caractère incontournable de ses idées, pas DSK ou Fabius, aparatchik s'il en est. Au final, on se surprend à se demander quel est donc le but de tout, pour qui roulent-elles et de savoir si en fait de rebelles on n'a pas à faire à 143 potiches qui sont là où on les pose. Mais qui?